Décidément, je n’ai pas de chance avec les cerises cette année : après mon clafoutis plus ou moins raté d’il y a trois semaine, j’ai tenté dans la foulée une recette de crème glacée à la cerise et chocolat blanc trouvée dans un de mes livres de cuisine .
Et là encore, j’ai raté : déjà, je me suis faite avoir par la marchandise parce que j’ai acheté des cerises bigarreau tellement acides qu’on aurait dit des griottes et tellement blanches que ma glace une fois turbinée est restée très pâle. Ensuite, j’ai suivi scrupuleusement les proportions de la recette qui annonçait une très faible quantité de sucre par rapport à ce que j’ai l’habitude de mettre.
Résultat : ma glace n’avait ni goût, ni texture moelleuse. Deux heures à peine après que je l’ai turbinée, elle était déjà dure comme du béton.
Ne pouvant rester sur un nouvel échec, j’ai racheté un beau kilo de cerises burlat très noires et très juteuses, bien décidée à me régaler d’un bon sorbet cette fois, comme je sais bien les faire ! Et là, quel bonheur : la réussite était au rendez-vous avec une glace savoureuse et moelleuse à souhait.
Pour réussir un sorbet bien moelleux à la cerise, je prends :
750g de cerises dénoyautées
250g de sucre type confisuc
10 cl d’eau
Je dénoyaute les cerises jusqu’à ce que j’ai 750g de chair. Je les découpe en deux et les dépose dans une casserole. Je recouvre avec le sucre et l’eau et je fais mijoter 20 minutes à feu doux.
Lorsque les cerises sont devenues moelleuses, je mixe finement la préparation en veillant à sauvegarder quelques cerises entières. Je laisse refroidir un nuit pendant que ma sorbetière gèle au congélateur.
Le lendemain, je verse ma préparation dans la sorbetière et je turbine pendant 15 à 20 minutes jusqu’à ce que le sorbet double de volume. Je transvase dans un plat avec un couvercle.
Compte tenu de la quantité de sucre, ce sorbet met plus de temps à se solidifier (sur la photo, j’en suis à 2h de congélateur : au bout d’une demi journée, j’ai pu faire de belles boules bien fermes !
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