Le risotto est un plat parfait pour le vendredi soir : il faut le tourner pendant au moins vingt minutes, préparer un bouillon au préalable, et pour le faire aux gambas, avoir fait des courses avant de préférence.
Autant dire que pour un lundi, c’est perdu d’avance !
Mais c’est aussi un plat bien réconfortant, un peu technique et surtout très gouteux : une belle récompense après une semaine de dur labeur et de repas vite faits avec ce qui traine dans le frigo. Et en plus, cette version à l’anis a un petit goût de sud bien agréable pour se détendre.
Pour fêter l’arrivée du week-end, je sors donc de mon frigo et mon placard :
Des restes de carapaces et têtes de crevettes que je stocke au congélateur (ne rigolez, pas c’est super pratique pour faire n’importe quand un bouillon de crustacés !)
1 cuillère à soupe de concentré de tomates
1 étoile de badiane
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
10 cl de pastis
50 cl d’eau (ou plus)
Du sel et du poivre
150g de riz arborio à risotto
1 petit oignon
1 demi fenouil
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
50 g parmesan fraichement rapé de préférence
éventuellement un peu de safran en poudre
quelques gambas crues
Je sors aussi une petite bouteille de blanc ou de bière bien fraîche (mais ça c’est plutôt pour l’apéro de la cuisinière et son mari !)
Pour réussi ce risotto parfumé aux trois anis, je m’arme de patience et commence par le bouillon :
J’enlève la tête des gambas et je fais revenir les carapaces et têtes de crevettes à feu vif dans l’huile d’olive puis je les flambe avec le pastis. Une fois que tout l’alcool est évaporé, j’ajoute le concentré de tomates, l’étoile de badiane et je recouvre d’eau. Je fais cuire à feu moyen et à découvert pendant une heure environ. Lorsque le bouillon a un peu réduit et est bien parfumé, je le filtre dans une passoire fine et je le réserve.
Pendant la cuisson du bouillon, j’aurais haché finement l’oignon et le fenouil. Je les ferais revenir avec le riz dans une cuillère d’huile d’olive à feu moyen. Les légumes ne doivent pas colorer et le riz doit devenir translucide.
J’ajoute ensuite une louche de bouillon chaud avec le safran et je tourne le riz jusqu’à ce que le bouillon soit absorbé entièrement. Je recommence, louche après louche, pendant 20 à 30 minutes selon le riz jusqu’à ce qu’il soit moelleux et d’apparence crémeuse. J’ajoute en toute fin de cuisson le parmesan que je laisse fondre toujours en tournant.
Un risotto réussi est tourné en permanence : le riz ne doit surtout pas attacher ni coller au fond de la casserole.
Je maintiens le risotto au chaud sur le plus petit feu avec un couvercle, pendant que je fais chauffer une poêle à feu vif. Quand elle est chaude je jette les gambas que je cuits quelques minutes à peine. Elles doivent être juste colorées.
A ce stade on peut aussi cuire des queues de crevette décortiquées dans la poêle. On les mélangera au risotto au moment de servir.
Je dresse immédiatement les assiettes creuses avec une base de risotto surmontée des gambas, éventuellement un peu de bouillon et je me régale : le risotto est joliment parfumé et coloré, les gambas ajoutent une touche raffinée au tout. Le week-end commence bien !
Et vous, vous faites quoi à dîner le vendredi soir ?
1 Commentaire
fourchettesetpapillesenjoie
13 mars 2015 at 7:01Le risotto est un plat que j’affectionne, je collectionne les recettes.
En plus si tu fais toi même le fumet cela doit être une tuerie. Bon assez de Bla bla j’arrive !!
(*´▽`*)